La location meublée est souvent préférée par les étudiants ou ceux qui sont à la recherche d’un logement pour une durée limitée, alors que la location vide tend à indiquer que vous avez l’intention de vous installer pour un certain temps. Découvrez les spécificités de chaque option.

Location meublée : un mobilier imposé par décret

Première chose à savoir : pour ne pas être considéré comme une location nue, un logement doit contenir tout le mobilier nécessaire à l’habitation, à savoir permettre d’y « dormir, manger et vivre convenablement au regard des exigences de la vie courante » selon la loi. La liste des meubles obligatoires est fixée par un décret datant de juillet 2015 et facilement consultable. Le bail est généralement signé pour un an et reconduit tacitement. Vous pouvez le résilier à tout moment à condition de respecter un préavis d’un mois, alors que le propriétaire, lui, doit attendre le terme et vous donner un préavis de trois mois.

Location vide : que dit l’état des lieux ?

On pourrait penser que sans meuble à contrôler, l’état des lieux d’un logement vide serait plus simple à remplir que pour un meublé. Pourtant, ce n’est pas forcément le cas. L’état des lieux d’entrée doit être établi au moment de la remise des clés au locataire, avant l’installation de meubles, mais vous avez ensuite jusqu’à dix jours pour demander une modification. Celui de sortie doit attendre le moment de la restitution des clés au propriétaire, une fois le logement de nouveau vide. Il doit notamment tenir compte des éventuels dommages causés par les meubles (par exemple traces sur la tapisserie ou dégradation du sol).

La sous-location, un cas particulier

Vous souhaitez sous-louer votre logement ? Sachez que les règles qui s’appliquent varient en fonction du type de location (meublée ou vide). Ainsi, en location vide, vous devez obligatoirement obtenir l’accord écrit du propriétaire, et le loyer que vous percevez ne peut pas dépasser le montant de celui que vous payez vous-même. En location meublée, les mêmes règles s’appliquent si le bail a été signé après le 27 mars 2014. S’il a été signé avant en revanche, le prix de la sous-location est libre, et vous n’avez besoin de l’accord du bailleur que si une clause le prévoit dans votre contrat.
 
 
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